21/11/2011

[Golgota Picnic] Album-photo de la manifestation de samedi à Toulouse

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[Golgota Picnic] Compte-rendu de la manifestation de samedi à Toulouse

Samedi soir, c’est environ 1500 personnes qui se sont réunies pour manifester contre la christianophobie et dénoncer la pièce de théâtre « Golgota Picnic ». Une manifestation qui a rassemblé des catholiques de tous horizons, sous les bannières du Sacré-Cœur. Après un discours vigoureux d’Alain Escada Place de la Daurade, le cortège s’est mis en marche en direction de la place Saint-Cyprien, en passant par le Pont-Neuf. Les manifestants ont pu scander des slogans tels que «christanophobie ça suffit », et entonner de beaux cantiques en l’honneur du Christ et de la Sainte Vierge, sous les yeux étonnés des passants. Arrivés place Saint-Cyprien, à quelques mètres du théâtre, le cortège a été bloqué par les CRS qui retenaient également les contre-manifestants nous attendant de l’autre côté de la place. Un face à face d’une petite heure durant lequel les chrétiens se sont mis à genoux pour réciter le chapelet sous les bruitages et les insultes des contre-manifestants. Après un discours de l’abbé de Caqueray s’adressant personnellement aux journalistes de la désinformation, la manifestation s’est terminée sans incidents, mis à par une altercation dans le métro et des provocations telles la traversée du cortège par un homme nu, qui s’est rapidement fait mettre dehors, ou le déshabillage provocateur de jeunes filles aux abords du cortège.

A noter, la présence de la section bordelaise du Renouveau Français, qui s’était mobilisée pour l’occasion et dont l’on peut voir la bannière sur quelques photos.

Cette manifestation aura été le point d’orgue de 5 jours de résistance face à la barbarie à Toulouse. En effet, de mercredi à dimanche, c’est en moyenne 200 personnes, informées et mobilisées notamment par les Etudiants Catholiques de Toulouse, qui ont persévéré chaque soir devant le théâtre Garonne, afin de réparer et d’alerter la population sur cette pièce ignoble qui se jouera également en décembre à Paris. Succès de l’opération : le directeur du théâtre avoue « un personnel épuisé », et nous avons montré aux toulousains que les catholiques étaient bien présents sur le terrain.
Le dernier slogan lancé par les contre-manifestants : « Priez pour nous, on baise pour vous », a été entendu et nous les assurons de nos prières.

Merci à Constance pour la rédaction de ce compte-rendu.

Source:  Contre-Info.com

08/11/2011

Le Renouveau Français en Russie !

Le 4 novembre, jour de la fête nationale, les nationalistes russes organisaient leur désormais traditionnelle « Marche russe », dans une soixantaine de villes. A Moscou, la manifestation a rassemblé environ 20 000 personnes. A l’arrivée de la marche, se sont exprimés les principaux leaders nationalistes russes. Mais aussi un étranger : Thibaut de Chassey. Le directeur du Renouveau français avait en effet été invité par les organisateurs (en particulier Alexandre Belov) et une délégation du RF s’est donc envolée vers Moscou pour quelques jours.

Le Renouveau français a toujours veillé à entretenir des relations avec les organisations nationalistes à travers toute l’Europe. Nous avons des partenariats dans la plupart des pays européens. Nous avions déjà reçu en France des représentants du DPNI (principale organisation nationaliste russe, qui a été interdite récemment par le régime). Cette fois-ci, il s’agissait pour la délégation française d’observer ce qui se passe là-bas, de créer ou renforcer des contacts avec les nationalistes russes, enfin de leur témoigner de notre solidarité. La mission a été accomplie à 100%.



La présence et le message de Thibaut de Chassey ont été fort appréciés par la foule variée de la Marche russe. Après avoir assuré nos camarades de la sympathie et de l’estime des nationalistes français, il les a encouragés dans leur combat afin qu’ils évitent à la Russie de connaître la situation de la France : une nation décadente et livrée au chaos ethnique et social.

Notons que la manifestation a connu une affluence en nette augmentation par rapport à l’édition précédente.
Même les médias, quasiment tous hostiles (en France comme en Russie), n’ont pas nié le progrès réalisé ni l’essor du nationalisme russe.
Après les discours, eurent lieu une succession de petits concerts aux genres là encore très variés : de la chanteuse « pop » au pope guitariste en passant par d’autres prestations.

La délégation française a répondu à de nombreux entretiens filmés ou radiophoniques.

Les échanges avec les militants russes ont été nombreux et fructueux tout au long du séjour, et différents projets – dont nous reparlerons bientôt - ont été discutés.

Nous tenons à féliciter les organisateurs et les remercier ici pour l’excellent accueil qu’ils ont réservé aux Français.

Le réveil du nationalisme russe auquel nous assistons, malgré les brimades du régime, est une bonne chose pour tout le continent.

Thibaut de Chassey et Alexandre Belov, leader nationaliste russe, à Moscou. 

Note sur la situation russe:
Les nationalistes russes subissent une sévère répression : organisations dissoutes, environ 1200 militants en prison pour des activités de propagande, impossibilité de se présenter aux élections. Ils réclament un statut politique pour les « Russes ethniques », l’arrêt d’une immigration galopante et criminogène, d’une islamisation inquiétante, d’une corruption importante et de l’utilisation de l’argent russe pour les non-russes. 

Note sur le drapeau utilisé pendant la marche:
Le jour de la fête nationale célèbre la victoire du 4 novembre 1612 sur les Polonais, qui marque la fin du temps des troubles et l'avènement de la dynastie des Romanov. De nombreux nationalistes et monarchistes emploient alors le drapeau de l’empire russe sous la maison Romanov (noir, jaune et blanc).

02/11/2011

[Rivarol] Entretien avec le militant du RF qui a mené la première action contre le théâtre de la ville

Rivarol publie un entretien dans son édition de demain avec le meneur de la première action contre le théâtre de la Ville : Benjamin Marraud est le responsable parisien du Renouveau français. Il a participé avec une dizaine d’autres catholiques à l’opération de protestation au Théâtre de la Ville. Il nous en dit plus sur les motifs et les circonstances de cette action condamnée sans surprise par la «conférence des évêques de France».

RIVAROL : Pourquoi avoir interrompu la représentation d’une pièce au Théâtre de la Ville ? De quoi s’agissait-il dans ce spectacle ?

Benjamin MARRAUD : La pièce de théâtre scato-blasphematoire de Roméo Castellucci Sur le concept du visage du fils de Dieu représente un vieillard déféquant sur scène et son fils en train de le nettoyer. Notons que la scène se déroule sous le regard bienveillant du Christ, en toile de fond. La pièce se termine par l’arrivée de plusieurs enfants caillassant le portrait de Jésus. La phrase «tu n’es pas mon berger» ainsi qu’une coulée noire (faisant référence aux excréments du vieillard) apparaissent alors sur le visage du Christ. Précisons tout de même que lorsque le vieillard défèque, nous avons droit aux odeurs artificielles dans tout le théâtre.
D’un point de vue purement naturel, la pièce nous paraissait déjà contestable. En effet, quel intérêt peut-on avoir à regarder et à sentir un vieillard agir de la sorte ?
De manière surnaturelle, la représentation du Christ avec la fin qu’on lui connaît était ouvertement blasphématoire. Il était donc de notre devoir d’agir.


R. : Comment les choses se sont-elles passées? Comment avez-vous procédé? Combien étiez-vous? Quels mouvements ont participé à cette action? Qui a appelé la police pour vous déloger? L’action des forces de l’ordre a-t-elle été brutale comme on l’a dit?

B. M. : Nous avons donc décidé de nous inviter à la première représentation qui avait lieu au théâtre de la Ville, le jeudi 20octobre. A l’intérieur du théâtre, une banderole, quelques slogans et une bonne dose de courage pour monter sur scène et interrompre la représentation. Face à nous 400 bobos dégénérés nous insultant, nous demandant même de nous mettre «A poils» (on appréciera le niveau intellectuel) et réclamant l’intervention de la police pour respecter la liberté d’expression. La liberté d’expression à géométrie variable ne s’appliquant évidemment que lorsqu’ils l’autorisent. Au bout de presque 30 minutes, le rideau se ferme, les forces de l’ordre arrivent et viennent nous déloger alors que nous étions à genoux en train de réciter des «je vous salue Marie». A aucun moment, nous n’avons fait usage de la violence. Cette action a été menée par une dizaine de militants du Renouveau français dont je suis le responsable parisien.
Les jours suivants, d’autres personnes ont recommencé à interrompre la pièce avec plus ou moins de réussite.

R. : Vous êtes resté 24 heures en garde à vue. Pouvez-vous raconter cette journée? Le directeur du théâtre et la mairie de Paris ont porté plainte. Que risquez-vous?

B. M. : Suite à notre action, nous avons fait 24h de garde à vue pour attroupement et violences volontaires en réunion sur agents de sécurité. Nous étions 2 par cellule, ce qui permet de garder le moral. Interrogatoire, visite médicale, appel téléphonique à un proche. Nos droits n’ont pas été bafoués même si nous avions devant nous des officiers de police judiciaire dont les rires et les moqueries traduisaient le formatage républicain et antichrétien.
A l’issue de la garde à vue, les vigiles n’ont définitivement pas porté plainte contre nous, n’ayant évidemment aucune trace de coup ou de blessure.
En revanche, la mairie de Paris et le théâtre de la Ville ont porté plainte pour outrage a la liberté artistique. Nous attendons à présent la date du procès. Le risque serait que nous soyons condamnés à une lourde amende à titre d’exemple.

R.: Comment soutenir votre action et vous aider concrètement?

B. M. : Pour aider les militants qui ont fermement décidé d’interrompre la pièce de théâtre, une association existe. Le Comité de Soutien aux Victimes de la Répression (CSVR) a été créé dans ce sens et dispose d’un site internet, http://soutienauxmilitants.com/. Il est possible de faire un don dès maintenant afin d’anticiper les différents frais de justice. On peut aussi nous contacter grâce au site http://renouveaufrancais.com/.

R. : D’aucuns disent que ces actions ne servent à rien, qu’elles sont condamnées à l’échec, qu’elles donnent une mauvaise image des catholiques qui cherchent inutilement des coups et qu’en plus elles assurent une publicité à des œuvres blasphématoires qu’il vaudrait mieux ignorer et traiter par le mépris d’autant qu’on ne peut matériellement protester contre tous les spectacles, propos et publicités blasphématoires, impies ou pornographiques de notre société laïque et apostate. Que pensez-vous de ce raisonnement et que répondre aux personnes qui le tiennent ?

B. M. : Les personnes qui ont ce type de raisonnement se situent aux antipodes de ce que nous pensons au Renouveau français. Il est justement de notre devoir de nationaliste de défendre la chrétienté, colonne vertébrale de notre civilisation européenne. Nous ne devons pas nous taire, nous ne devons pas continuer à accepter l’inacceptable comme c’est le cas depuis tant d’années. Aujourd’hui, le pseudo-art grassement subventionné au service de la christianophobie, le mépris de la religion catholique ou même le vandalisme des églises ou des cimetières n’inquiètent pas nos élus. La plupart des moyens légaux ne suffisent plus, la preuve avec la pétition au mois d’avril lancée par l’institut Civitas pour l’interdiction du «Piss Christ» à Avignon. 90000 signataires mais aucune réaction. Inutile de préciser qu’il en aurait été différemment s’il s’agissait de la religion juive ou musulmane. Pour l’une, tous les élus auraient réagi. Pour l’autre, tous les pratiquants auraient réagi. Nous n’avons pas à être la dernière roue du carrosse sur notre sol, dans notre pays.

Source:  Contre-Info.com

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